Recent reviews by Xan K.

Des jeux Spider-Man il y en a eu beaucoup, mais Insomniac Games nous offre avec celui-ci l'un des meilleurs jeux du tisseur.
Marvel's Spider-Man est très fluide et offre une très bonne maniabilité. Se balancer entre les gratte-ciels de New-York n'a jamais aussi simple et bandant. L'agilité des mouvements de Spidey dans ses déplacements ou les phases de combat est incroyable. Il y a des voyages rapides disponibles à travers la carte, mais croyez-moi quand je vous dit que vous ne les utiliserez pas.
Ajoutons à cela que le jeu est très beau, qu'il possède une agréable bande-sonore et vous avez là de quoi vous donnez l'envie d'une exploration totale dans cet environnement bien vivant. Cela permet en plus des prises de vue superbes avec le mode photo.

Pour ce qui est du scénario là aussi, Insomniac Games marque un bon point. Ce dernier, en plus d'avoir une durée de vie correcte, réussit à nous surprendre. Lorsque vous pensez en avoir terminé avec le protagoniste principal vous découvrez en fait en être à seulement la moitié du jeu. Je trouve cela très rare aujourd'hui qu'un titre sache offrir un bon rebondissement sans le voir venir.
Bien entendu, vous verrez et/ou combattrez de très nombreux personnages de l'univers Marvel, des plus emblématiques au moins utilisés dans les films et jeux, sans pour autant tomber dans le fan service complet.
Vous aurez même l'occasion d'incarner, durant quelques phases d'infiltration, Mary Jane Watson ou encore Miles Morales.
Les combats se montrent intéressants, et voir Spidey sauter sur les ennemis ou encore esquiver les coups à l'aide de mouvements tous plus acrobatiques les uns que les autres est un plaisir. Pour venir à bout des différents types d'ennemis durant les combats vous pourrez débloquer de nouvelles compétences au fur et à mesure de votre avancée, permettant de nouveaux enchaînements de coups, mais aussi des gadgets et des pouvoirs liés aux tenues.
Car dans le jeu vous aurez accès à de nombreuses tenues pour l'homme-araignée, qu'elles proviennent des films, des jeux ou des comics, et chacune d'elles possèdent un pouvoir. Les bras métalliques, une onde de choc, une vitesse accrue... Faites votre choix selon la situation.
De même Spidey possède, en plus du lance-toile de base, plusieurs gadgets qui lui seront utiles dans certaines situations ou certains combats.

Pour débloquer tout ça, il va vous falloir des jetons. Et ces derniers se gagnent en terminant des défis.
Et des défis, il y en a pas mal... Bien entendu ces derniers se répètent souvent, mais je trouve qu'il y en a assez de types différents pour ne pas s'ennuyer.
Mais que serait un jeu en monde ouvert sans ses défis et surtout sans ses objets cachés, sans oublier l'énorme quantité d'easter eggs ! Marvel's Spider-Man ne déroge pas à la règle et les complétionnistes seront ravis.

Venons-en maintenant aux DLC. Au nombre de trois, ces derniers ajouteront chacun un morceau d'un scénario supplémentaire. Bien qu'intéressants, ils se termineront rapidement, comptez deux heures par DLC plus une heure si vous faites les succès en réalisant les défis supplémentaires qu'ils ajoutent.
Comme d'habitude nous avons le droit à un peu de contenu sympathique, mais qui ne justifiait pas le prix demandé. Heureusement, dans ils sont directement inclus dans cette édition PC.

J'ai quand même remarqué trois défauts au fil de mon aventure à savoir le fait que l'intérieur des immeubles visible depuis les fenêtres n'est jamais très détaillé, que les PNJ ne font rien de spécial (j'entends par là qu'ils ne mènent pas de nombreuses actions comme on peut le voir dans GTAV ou RDRII) et que l'inertie des véhicules est ridicule... On dirait des blocs quand ils tournent ou quand ils freinent. Heureusement, on a pas à les conduire.
En bref, malgré ces quelques défauts minimes, ce jeu est un must-have. Fan de l'araignée sympa du quartier ou non.

Invoquée par Gimli dans les Monts Brumeux, votre compagnie de nains est chargée de récupérer le trésor de leur patrie dans les mines de la Moria. Cette phrase seule suffit à comprendre que le lore de la licence sera omniprésent à travers le jeu. L'histoire se déroulant après la défaite de Sauron et la destruction de l'Anneau unique, nombre de références paveront votre chemin. Pas seulement issues des films, mais aussi des différents livres existants.

Après avoir créé votre nain ou votre naine (avec une barbe !) à travers une création de personnage très simple, vous voilà dans la Moria. Très vite, il va vous falloir trouver diverses ressources pour fabriquer un feu de camp, et de quoi vous abriter, avant que les orcs, les gobelins et autres créatures belliqueuses peuplant les mines ne vous attaquent. Il faudra vous défendre, ainsi que votre base, face aux ennemis et aux hordes qui vous feront face. Tout en minant, tels de vrais nains, diverses ressources qui permettront de créer des armes, armures et éléments de construction de plus en plus intéressants.

La Moria se veut être un monde ouvert, mais The Lord of the Rings: Return to Moria vous proposera au final une aventure très linéaire, même si le placement des différentes salles reste aléatoire. Il est impossible de se perdre, et les seuls éléments de survie se cantonnent au fait qu'il est nécessaire de nourrir votre personnage, si vous voulez lui éviter la mort, et à la création de breuvages et nourritures vous permettant de résister aux diverses afflictions que vous rencontrerez en jeu.

Car les créatures sus-citées ne sont pas les seuls dangers que vous rencontrerez, et une mystérieuse magie d'ombre vous empêchera de sortir des mines et de vous déplacer comme bon vous semble. Il va vous falloir trouver son origine, et la défaire.

Proposant une aventure d'une trentaine d'heures offrant une histoire intéressante à suivre et à comprendre, le jeu tire sa force de son aspect coopératif. Jouable jusqu'à huit joueurs, avoir sa compagnie de nains offre une véritable force au titre, et peut allonger sa durée de vie. Miner, chanter et boire avec ses amis est vraiment amusant. Et le base building est absolument incroyable. Illimité, avec énormément d'éléments de construction magnifiques, cet aspect peut LARGEMENT allonger la durée de vie du jeu.

On appréciera la présence d'un mode bac à sable, qui délaisse le scénario au profit de l'exploration et la construction, à travers un monde ouvert plus grand et moins linéaire.

Graphiquement parlant, le studio a fait le choix d'un style que l'on dirait dépassé, mais tout de même amélioré. À l'image d'un jeu comme Valheim, ce genre de titre se démarque ainsi par sa patte graphique se voulant différente des codes du moment, se montrant un tantinet moche tout en étant agréable.

The Lord of the Rings: Return to Moria devrait ravir les fans du Seigneur des Anneaux, mais ne satisfera probablement pas les fadas de jeu de survie. Il est aussi nettement plus intéressant à découvrir en coop, plutôt qu'en solo. Sa force réside dans son amour de la licence, son histoire riche en références, mais clairement pas dans ses mécaniques vues et revues.

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Lorsque Rockstar Games a annoncé ne pas être contre le développement de remasterisations de certains de leurs jeux tant qu'elles ne sont pas fainéantes, la possibilité de voir débarquer les anciens titres phares du studio avec la qualité qu'on lui connaît, à la manière de Mafia: Definitive Edition, était folle.

Malheureusement, Rockstar Games a décidé de faire sous-traiter le projet... Et c'est ainsi que nous nous retrouvons avec des remasterisations fainéantes.

Redécouvrir GTA: Vice City reste un plaisir, même après avoir connu GTA V. Cette ambiance 80, les couleurs, les néons... Ça rend l'attente de la sortie de GTA VI encore plus forte. Re-redécouvrir Vice City en beaucoup plus grand, beaucoup plus beau, avec une histoire inédite, un contenu massif, des détails ahurissants et époustouflants... Quand on voit ce que l'on a eu avec GTA V, la claque va clairement être monumentale et je suis bien content que ce soit Vice City qui en profite cette fois. Mais en attendant, on doit se contenter de cette Definitive Edition. Si le titre profite de très légères améliorations graphiques, force est d'admettre que très peu d'efforts ont été mis dans le projet. Tommy n'est toujours pas capable de nager, les voitures explosent toujours dès l'instant qu'elles se retournent... Ah ça, on peut dire qu'au moins, cette Definitive Edition reste fidèle au jeu original. On y retrouve même les bugs d'antan, C'est fort ! Heureusement, je n'ai rencontré aucun autre souci majeur lors de mes parties. C'est juste dommage de se rendre compte que même les problèmes les plus minimes qui existaient déjà à l'époque n'ont pas été corrigées...

Même concernant les musiques, le choix de la simplicité a été fait. Pour plusieurs morceaux des stations de radio, les droits d'utilisation avaient expirées. Elles ont donc été retirées du jeu. Sans être remplacées par de nouvelles pistes pour combler le vide... C'est à croire que le projet n'a eu le droit qu'aux miettes, après que le budget de Rockstar Games ait été mis dans le développement de GTA VI.

Pour ce qui est du gameplay, on nous vendait des améliorations à la GTA V concernant la visée et la conduite, et même s'il est vrai que la prise en main se révèle légèrement plus intuitive, nous sommes encore très loin de ce qui aurait pu être fait avec les moyens dont disposent les studios aujourd'hui.

Si vous êtes un fan de la série Grand Theft Auto, et/ou nostalgique de ce titre, qui disons-le est iconique, je pense que vous pouvez tout de même vous amuser comme je l'ai fait sur cette Definitive Edition. Mais si vous espériez découvrir GTA: Vice City remis au goût du jour, passez votre chemin, car vous serez forcément déçu.

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Excellent jeu de Quidditch, sport magique prenant place dans l'univers de Harry Potter, Unbroken Studios propose ici un jeu accessible aussi bien aux joueurs casual qu'aux joueurs désireux de match plus compétitifs. Car le jeu offre aussi bien la possibilité de jouer contre des bots que contre des joueurs. Fort heureusement, car il faut admettre que le titre demande tout de même une certaine technique. S'il est facile à prendre en main, force est d'admettre qu'il est tout de même nécessaire de bien comprendre chaque rôle pour permettre d'accomplir de bonnes esquives, de bonnes passes ou encore de bonnes attaques.

Pour l'instant jouable à 3 contre 3, Harry Potter : Quidditch Champions sera jouable en 6 contre 6 d'ici la fin d'année 2024, face au mécontentement des joueurs déçus de ne pouvoir, à raison, jouer en équipe complète. Si dans l'univers du sorcier, une équipe se compose de sept joueurs, dans le jeu une équipe se compose de 6 joueurs. Il y a bien un attrapeur, un gardien, trois poursuiveurs, mais seulement un batteur. Chaque rôle a son importance et ses techniques, qu'il vaut mieux apprendre à maîtriser même si on apprécie par certains rôles. Car en solo contre des bots, il vous sera possible à tout moment de changer pour n'importe quel rôle durant la partie. Et contre des joueurs, chaque personne aura le choix entre deux rôles : gardien et poursuiveur, attrapeur et poursuiveur ou batteur et poursuiveur. Cela dynamise les parties et je trouve que c'est un bon choix pour le jeu, même si je suis curieux de voir les matchs en 6 contre 6, particulièrement concernant l'attrapeur, puisque ce dernier n'est utile qu'à certains moments du match.

Car dans les règles du Quidditch selon les livres, une partie ne se termine que lorsque le vif d'or, une petite sphère dorée très rapide, est attrapée par un attrapeur. Cela offre directement 150 points à l'équipe, et la victoire si l'équipe adverse n'avait pas déjà un score amplement supérieur. Tant que le vif d'or est libre, la partie continue. Bien évidemment, vous vous doutez que pour un jeu, cela est difficilement réalisable. Une partie doit être rapide, on ne peut pas tous passer trois heures sur un seul match. Une partie dure alors 7 minutes maximum, et le vif d'or quand capturer rapporte 30 points à l'équipe. En général, deux vifs d'or ont le temps d'apparaître durant un match, et les attrapeurs ne sont utiles qu'à ce moment. Dès lors, une course effrénée se lance, chaque attrapeur suivant le vif d'or du plus près possible, en percutant l'adversaire pour lui faire perdre du temps dans cette course, et en esquivant les cognards, des boules de métal ensorcelées utilisées pour frapper et assommer les joueurs, projetés par les batteurs.

Ces derniers ont un rôle se révélant être très pénible pour les joueurs adverses. Qu'ils assomment le gardien, les poursuiveurs, les attrapeurs ou encore le batteur adverse, ils sont là pour gêner du mieux possible les joueurs d'en face. Choisir la bonne cible au bon moment est primordial et change vite la donne dans un match.

Pendant ce temps, les poursuiveurs vont se lancer sur le souafle, une balle de la taille d'un ballon de basket utilisée pour marquer des buts. De bonnes passes et de bonnes interceptions permettent de se rapprocher des trois anneaux dans lesquels il est nécessaire de faire passer le souafle pour marquer dix points.

Mais le gardien est là, et a lui pour objectif de défendre ces trois anneaux et d'empêcher la balle de passer à travers. Le gardien est le rôle le plus difficile et exaspérant du jeu, tant deviner les feintes adverses et se jeter au bon moment sur le bon anneau est délicat.

Afin de rendre la partie plus fluide, certaines actions vont avoir une système de visée. Lors d'une passe ou de l'envoi d'un cognard, une jauge se remplira en l'espace de deux secondes en gardant sa visée sur une personne et permettra l'envoi de la balle de manière assurée. Mais bien sûr, un cognard s'esquive et un souafle s'intercepte. Un bon timing est donc absolument nécessaire, à tout moment, peu importe le rôle joué.

Pour ce qui est des tirs aux buts et des arrêts, aucune aide n'est disponible. Seules les compétences de jeu chacun permettra de marquer ou d'arrêter des tirs.

Il existe aussi un système de ciblage du vif d'or et du souafle, si jamais vous aviez du mal à les avoir en vue. Ce système n'est cependant qu'une aide pour le repérage, car il n'est pas possible de rester ciblé sur les balles.

Tout cela rend le jeu dynamique, compétitif et prenant. Travail d'équipe, cohésion et communication sont des éléments indispensables pour décrocher la victoire.

Nous regretterons cependant le choix du studio d'avoir mis des capacités aux différents rôles. En montant de niveau, vous gagnerez des points à distribuer à travers les quatre rôles disponibles, offrant des capacités diverses sur le terrain. De plus, les balais utilisés par les joueurs offrent des statistiques différentes, et s'améliorent en obtenant des gemmes en jouant. Mauvais choix selon moi, car les nouveaux joueurs sont donc forcément désavantagés le temps de prendre assez de niveaux pour obtenir assez de points et de gemmes pour s'améliorer au maximum.

Nous saluerons cependant leur décision finale de ne pas faire un jeu free-to-play. Si cela était l'objectif initial, afin de proposer un système de pass de saison payant et de cosmétiques payants, le jeu est finalement vendu au prix de 30€ permettant de supprimer les micro-transactions. Ainsi, pass de saison ou skins, tout est à obtenir uniquement avec les crédits obtenus en jouant.

Agréable graphiquement, Harry Potter : Quidditch Champions se montre simple, sobre, cela lui permettant de ne pas être gourmand sur la configuration demandée, et d'éviter de potentiels ralentissements en jeu. Cependant, n'appuyez pas votre regard sur les PNJ dans les gradins, ces derniers n'ont aucun détail, à l'image de ces vieux PNJ dégueulasses de chaque jeu de sport à l'époque de la PS2 (bon, ils sont au moins en 3D ici).

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Simple et efficace, Untitled Goose Game est un petit jeu qui vous tiendra entre 3 et 5 heures de temps, succès y compris. Alors presque 20€ pour le titre se révèle être un peu cher, attendez une promo.

En attendant, si vous avez toujours rêvé d'incarner une oie espiègle et chapardeuse, ce jeu est pour vous. Faites peur aux enfants, faites tomber les gens, faufilez-vous là où vous n'avez pas le droit d'être et j'en passe, afin d'accomplir diverses tâches à travers une petite carte ouverte et forte sympathique, qui vous forcera à réfléchir un minimum même si le titre ne se montre guère difficile.

De plus, le jeu est jouable en coopération locale à deux joueurs. Deux oies pour faire des mauvais tours aux gens et cacarder joyeusement. Pourquoi s'en priver ? Untitled Goose Game vous offrira un très sympathique moment de détente.

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Dans Little Kitty, Big City, vous incarnez un petit chat qui lors de sa sieste sur le rebord d'une fenêtre, tombe et se retrouve dans la rue. Bien évidemment, vous aurez pour but de retrouver votre petit coin de sieste. Au fil de vos déplacements dans la petite ville (ne vous méprenez pas, le "big" dans le titre correspond au fait que la ville est certainement grande pour un petit chat égaré), vous croiserez la route d'autres animaux qui vous donneront des quêtes. Comme ramassé des qui-brille pour votre ami corbeau par exemple. Sans oublier tous les chapeaux cachés à récupérer pour habiller votre petite tête. Sauter, grimper, éviter les flaques d'eau, faufilez-vous à travers les murs, donner des coups de pattes pour casser des objets ou faire tomber les gens, bref, agissez comme un petit salopard de chat (mais mignon) pour arriver à vos fins.

Alliant un gameplay et des graphismes simples, nous avons là un jeu humble, mignon, détente. Little Kitty, Big City n'a pas la prétention d'être un grand jeu. Au contraire, il se termine relativement rapidement (5 heures, succès compris), mais est parfait dans le cas où vous chercheriez un petit jeu sympa pour une session chill. Il ne vaut cependant pas 25€, attendez une promo.

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Saints Row, c'était à l'époque un jeu qui méritait le titre de concurrent à l'immense GTA. Un monde ouvert réaliste dans lequel vous pouviez évoluer comme bon vous semble, et vous offrant pour but de prendre le contrôle de la ville en faisant grandir votre gang : les Saints. Puis, après le second opus, la licence commença à se perdre dans un univers de plus en plus loufoque. Des personnages bizarres, caricaturaux, des aliens, des véhicules improbables et j'en passe, la saveur qui faisait la force de cette licence disparue, la qualité avec. Si Saints Row 3 était encore sympathique, Saints Row 4 et Saints Row : Gat ouf of Hell étaient navrants.

Le reboot de la licence avec cet opus sortit en 2022 pouvait être alors une chose intéressante. Les développeurs auraient-ils écouté les joueurs ? Ont-ils décidé d'offrir ce qu'ils désiraient, à savoir le retour d'un univers réfléchit ? Non. Ils ont fait un reboot de la licence, en gardant ce qui l'a fait devenir l'ombre d'elle-même. Tant d'années, pour reproduire la même erreur. C'est tragique. Si l'histoire reste la même, créer et faire grandir votre gang pour devenir les rois de la ville, on dit cependant adieu aux personnages originaux et charismatiques et on dit bonjour à des personnages insipides auxquels on ne s'attache pas (exception faite pour le Nahual, qui pourrait être un bon Johnny Gat). Par contre, on garde les conneries genre le costume caca, le chapeau hot-dog ou la voiture soucoupe volante et j'en passe. Toutes ces débilités, qui en une présence infime pourraient faire sourire, mais sont omniprésentes, n'ont ni queue ni tête et sont introduites sans réflexion aucune.

Si encore la chose s'arrêtait là, on pourrait se dire que l'on rigolera en jouant en coopération avec un ami, profitant de ces âneries en laissant notre cerveau de côté, sans avoir aucune attente particulière. Le problème est que le jeu est une insulte. S'il y a eu énormément de comparaison avec GTAV, sorti 9 ans plus tôt, mais qui offre pourtant du gameplay, des graphismes et un réalisme global largement au-dessus de tout ce que vous verrez dans ce Saints Row, je pousserai la chose encore plus loin en disant que même GTAIV, sorti 14 ans plus tôt fait largement mieux !

Distance d'affichage pas folichonne, du clipping, des graphismes datés, un gameplay beaucoup trop arcade sur tous ces points (conduite, tir, déplacement, vol...). Mais au moins, c'est fluide. Manquerait plus que ça ne le soit pas tiens. N'oublions pas les bugs... Même 2 ans après la sortie du jeu, l'optimisation reste balbutiante. C'est d'un triste.

Et n'attendez pas grand chose du monde ouvert. Si la carte se montre assez grande, il ne s'y passe absolument rien, et elle est aussi pleine d'espaces vides. Les PNJ n'aident pas à l'immersion, tant leur faible densité et leur errance hasardeuse ne permettent pas une vie active et détaillée autour de vous. Heureusement, il y a les voyages rapides ou votre combinaison de wingsuit pour vous éviter d'avoir à conduire à travers cet ennui global sans arrêt.

Mais au moins, est-ce que l'histoire du jeu rattrape tout ça ? Non plus ! Une trame sans fond, à la construction accélérée, saupoudrée, comme dit plus haut, de personnages insipides. Difficile de se mettre dedans, de s'y intéresser, d'y croire, de se sentir pris dans l'évolution du gang. Les missions sont basiques, dénuées de difficulté, ce n'est que du "va d'un point A à un point B, bute celui-ci ou celui-là en passant" et voilà, terminé. N'attendez rien de plus du contenu secondaire du jeu. Il est omniprésent, pour finir le jeu à 100% vous aurez énormément de petites merdes à faire, toutes aussi inintéressantes les unes que les autres. Des courses de wingsuit, des livraisons en véhicule, des destructions en masse, des assassinats. Rien de transcendant.

Le jeu garde tout de même un point fort : sa création de personnage. Complète aussi bien physiquement qu'au niveau vestimentaire, elle fait, à l'image de Saints Row 2 mieux que certains titres récents.

Ne mettez pas plus de 10€ dans ce titre. DLC inclus. Et jouez avec un ami. Le fait de pouvoir découvrir l'entièreté du jeu en coopération peut permettre de sauver les meubles.

Une très belle surprise de ce début d'année. Helldivers 2 est un jeu de tir à la 3ème personne en coopération prenant place dans un univers à la Starship Troopers. Que ce soit dans son humour, dans sa vision de la société de demain et dans ses combats contre d'énormes insectes nommés Terminides. Mais aussi de dangereux robots nommés Automatons, et deux autres nouvelles races belliqueuses à venir dans le futur.

Jouable jusqu'à 4 joueurs, vous devez choisir depuis votre vaisseau-mère une campagne depuis un secteur voulu. Cette dernière comporte une ou plusieurs missions que vous devrez mener à bien. Celles-ci sont diverses, et comportent de nombreux objectifs secondaires à remplir pour maximiser votre gain d'expérience, de médaille et de devise. Ce qui vous permettra d'acheter de nouvelles armures (légère, moyenne ou lourde, dont certaines peuvent avoir un effet spécial), des nouvelles armes aux sensations différentes et de nombreux stratagèmes. Ces derniers sont des aides à obtenir en pleine mission comme des frappes orbitales, des armes de soutien, des tourelles ou encore des boucliers, en les activant via une combinaison de suite de flèches directives. Très intuitif tout en demandant une certaine attention, ce système est un réel plaisir et lorsque vous maîtrisez les combinaisons, c'est grisant de demander une frappe sans même regarder.

Incroyablement fun, Helldivers 2 vous demandera une certaine cohésion d'équipe, car tout autour de vous est dangereux. L'environnement des planètes, dont les ambiances grisantes, parfois anxiogènes, et les superbes effets météorologiques diffèrent et impactent votre progression, les ennemis bien sûr, vos alliés puisque le tir ami est présent et punitif, mais aussi vous-même, car vos propres stratagèmes auront tendance à vous réduire en bouillie si vous ne faites pas attention.

Le jeu est à la fois bourrin, sanglant et un brin arcade tout en demandant de la tactique. Et plus vous monterez dans les niveaux de difficulté, plus les choses s'accéléreront. On ressent véritablement un changement dans le déroulement d'une mission à chaque cran que l'on monte. De par le nombre d'ennemis présents, leur dangerosité, et les apparitions de plus en plus fréquentes de monstres aux capacités spéciales et meurtrières et aux blindages résistants.

Loin d'être un pay-to-win comme certains demeurés le clament, il est vrai que le jeu propose un pass de combat gratuit et un payant, dans lesquels vous pouvez obtenir des équipements ou des armes intéressantes. Cependant, il faut savoir que le pass payant peut être obtenu gratuitement en seulement quelques heures de jeu, puisque les crédits nécessaires s'obtiennent gratuitement durant vos missions et dans le pass gratuit. Au final, seuls les joueurs impatients paieront pour obtenir du contenu que chacun peut avoir en un rien de temps. Maintenant, si vous voulez payer pour soutenir un studio plus que talentueux et qui pensent aux joueurs, c'est tout à fait compréhensible.

Très beau graphiquement, le tout sans demander une configuration système gourmande, le jeu profite aussi d'animations parfaites. Que ce soit votre personnage lorsqu'il tombe et est propulsé, ou même les ennemis qui se traînent lamentablement au sol en mourant ou qui essaient encore de vous tuer alors que vous leur avez arraché des pattes, cela apporte une dimension fun au titre. Vous ragerez face à la mort, mais rirez aussi face à la situation probablement loufoque qui a amené la chose.

Je terminerais sur un dernier point : Helldivers 2 possède une bande-son tout bonnement magnifique. Épique à souhait, elle donne envie de se battre et on l'écouterait sans s'arrêter.

Nous ne sommes qu'en début d'année et pourtant, très clairement, Helldivers 2 méritera plusieurs nominations aux Games Awards : meilleur jeu coop, meilleure bande-sonore et jeu de l'année au minimum.

Dès les premiers instants en jeu, la nostalgie vous frappe la gueule. On vous colle un didacticiel que vous voudriez passer par habitude et pourtant, c'est si plaisant de redécouvrir cette sensation propre aux jeux Tony Hawk's Pro Skater (vous savez, celle que Tony Hawk's Pro Skater 5 n'avait PAS) que vous vous laisserez aller à réapprendre les différentes touches. Avant de vous rendre compte que même après tout ce temps, vous n'avez rien oublier ! Et ces musiques... Un plaisir de voir que la plupart des titres présents à l'époque le sont toujours aujourd'hui ! Accompagnées de nouveaux qui collent toujours parfaitement à l'ambiance !

Comme son nom l'indique, vous avez là un remaster non pas du premier jeu, mais des deux premiers. Rien que ça. Contrairement à Tony Hawk's Pro Skater HD qui lui n'était qu'une réédition en haute définition et proposait seulement quelques niveaux de Tony Hawk's Pro Skater 2 et de Tony Hawk's Skateboarding. Ici, on retravaille totalement le jeu afin de proposer des graphismes au goût du jour, une résolution 4K, de nouveaux tricks et une meilleure réactivité du personnage. Même lors des chutes ! Par contre, chose qui semble déconcertante au début, lorsque votre personnage tombera, il ne se relèvera pas. Il disparaîtra et réapparaîtra tel un hologramme.
Vous aurez en tout cas le loisir de rouler de nouveau à travers des niveaux connus, emblématiques même, tel que l'école ou encore le hangar et de voir que les passages secrets éparpillés à droite à gauche sont toujours là ! Puis d'accomplir à nouveau les différentes tâches et de faire vos plus beaux combos pour éclater les scores !

La customisation est bien sûr toujours au rendez-vous. Que ce soit sur les skaters professionnels ou sur vos skaters créés, entre les planches et les fringues ou encore les tatouages, vous aurez de quoi faire. Et pour débloquer de nouveaux éléments, il vous faudra obtenir de l'argent en accomplissant des défis. Il y en a des tas à faire et nombre d'entre eux représentent un vrai challenge. Cela augmentera aussi votre niveau de skater.
Il vous sera aussi possible de créer des skateparks, de les partager en ligne et d'explorer les créations des autres joueurs.
La création de skatepark se révèle complète et assez intuitive et permet d'approfondir votre expérience en jeu. Car une fois tous les niveaux séchés comme pas possible, ces dernières vous offriront une nouvelle expérience. La seule limite ici sera l'imagination de chacun.

Mode carrière, skate libre, multijoueur. Il y a de quoi ravir tout le monde. Il est même possible de jouer à plusieurs en local ! Par contre si vous voulez pouvoir choisir votre mode de jeu, il faudra absolument faire une partie en écran scindé. Car en ligne, vous n'avez le choix qu'entre un jam simple ou du compétitif, ensuite le matchmaking se fait automatiquement. C'est assez pénible car du coup, vous tombez neux fois sur dix sur les modes combo mambo et trick attack...
Contrairement aux anciens titres, la construction de celui-ci fait que votre avancée vous donnera envie d’aller encore plus loin. On passe de ce jeu que l'on lance quand on veut faire une partie rapide à un jeu qui offre aussi une courbe de progression. Et c'est très agréable. Bien entendu, les statistiques à améliorer des skaters sont bien présentes. Différents modes de jeu sont proposés et offriront des objectifs s'adaptant à tout style de jeu.

Pour celles et ceux qui jouaient déjà à ces jeux à l'époque, vous pouvez foncer tête baissée. Vous n'aurez aucun regret !
Et pour les gens qui veulent découvrir le skate arcade avec ce jeu, pareil : allez-y sans hésitation !

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Annoncé lors de l’E3 2019, Ghostwire: Tokyo est développé par Tango Gameworks, à qui l’on doit The Evil Within. Pour leur premier FPS, le studio propose une histoire originale basée sur le folklore japonais dans laquelle vous userez de pouvoirs occultes pour combattre. Si le jeu est intéressant dans son univers, il se rate sur son rythme mou et son contenu trop répétitif.

Ghostwire: Tokyo est un jeu moyen, pour lequel j’espère que vous n’avez développé aucune hype, au risque d’être déçu. C’est un titre relativement original, apportant un univers et un gameplay intéressants, mais plombé par un open-world limité et des combats sans le moindre défi. De plus, sans être un parangon de beauté, il n’est pas irréprochable techniquement – à part pour l’absence de bugs. Exception faite de certaines cinématiques, dans lesquelles il y a un décalage entre le son et l’image.

Retrouvez le test complet sur NoFrag[nofrag.com].